À propos du domaine

Le Mas d’Aurel est un domaine viticole familial créé en 1963 par Bernadette et Albert Ribot, dont la fille cadette Brigitte à repris les rênes avec son mari Jacques Molinier dans les années 90. La 3ème génération arrive avec l’installation prochaine de Clara leur fille ainée qui va reprendre la suite de l’exploitation familiale.

Le Mas d’Aurel est situé rive droite du Tarn, sur la partie nord du vignoble de Gaillac à 300 m d’altitude. C’est en plein cœur du plateau cordais, tout proche de la cité médiévale de Cordes-sur-ciel et non loin de Gaillac et d’Albi que vous trouverez ce corps de ferme en pierre calcaire blanche muni d’une cour fermée et d’un pigeonnier. Le Mas d’Aurel est des plus typiques.

Le domaine cultive 28 ha de vignes sur les communes de Donnazac, Frausseilles et Souel, parcelles situées à proximité du domaine dans un rayon de 2 km maximum. Le domaine possède également une 20 aine d’hectares de prairies naturelles, luzernes et bois. Le sol argilo-calcaire sur lequel se situent les parcelles du domaine apporte aux vins une belle fraicheur, beaucoup de fruit avec une palette aromatique riche.

Le domaine est en perpétuelle adaptation de ses pratiques autant d’un point de vue viticole qu’œnologique. Le travail dans les vignes a toujours été la priorité de la famille au Mas d’Aurel.
Depuis 2017, le domaine est certifié Haute Valeur Environnementale de niveau 3. Un label correspondant à la démarche globale engagée depuis des années sur l’exploitation à savoir un respect des bonnes pratiques environnementales pour un respect maximal de la nature en faisant preuve de bon sens.

S’en suit en 2021 la démarche d’une conversion de la totalité des parcelles agricoles du domaine en Agriculture Biologique. Cette certification n’a pas littéralement changé la façon de travailler sur le

domaine. En effet, le désherbage est, depuis de nombreuses années, effectué en totalité de manière mécanique ou manuelle. Pour pallier à l’utilisation d’insecticides contre les vers de grappes, des Raks sont posés en début de printemps sur le fil porteur dans les vignes. Ce système de confusion sexuelle est une méthode de lutte biotechnique collective pour protéger les raisins des chenilles de la Cochylis et de l'Eudémis. Des gîtes à chauves-souris ont également été placés sur le domaine pour compléter les gîtes naturels déjà occupés. Les chauves-souris jouent un rôle important notamment pour lutter contre certains nuisibles de la vigne tel que Eudemis, responsable de la pourriture grise.

L’inter rang des vignes est travaillé dans le but d’effectuer un semis d’engrais verts à l’automne. Ces engrais verts composés entre autres de Navette, Pois fourrager et Moutarde permettent de fertiliser le sol en lui apportant des éléments nutritifs mais ont également un atout important dans l’amélioration de la structure du sol et de sa capacité de rétention de l’eau grâce à l’action des racines. Ces semis vont également apporter de la matière organique au sol et permettre l’amélioration de son activité biologique.

La fertilisation organique de la vigne s’effectue avec du fumier équin provenant de nos propres chevaux ou bovins provenant de la ferme du voisin. Cet apport organique va permettre une amélioration de l’activité biologique du sol et, par conséquent, de sa structure et capacité à nourrir le plant de vigne.

Dans la continuité des engagements environnementaux opérés sur le domaine, 800m de haies champêtres ont été implantées autour de certaines parcelles pour garantir une meilleure biodiversité bénéfique à la faune et la flore. Ainsi une sélection d’essences adaptées au sol et au climat du domaine a été effectuée par l’Association Arbres & Paysages Tarnais à savoir des chênes, frênes, pruniers, cerisiers, poiriers, noisetiers, cognassiers, érables, cornouillers sanguins, prunelliers, églantiers, lilas ou encore viornes lantanes.

Également, dans un souci écologique, l’eau des toitures récupérée en hiver est stockées dans des cuves en ciments adaptées. Cette eau est par la suite utilisée au printemps pour les traitements contre les maladies de la vigne ou encore l’arrosage des nouvelles plantations

Brigitte et Jacques sont impliqués dans la vie de leurs villages de naissance Donnazac et Frausseilles au sein desquels ils ont grandi et cultivent les terres de leur domaine aujourd’hui.

Jacques fait partie d’un groupe de viticulteurs appelé « 30000 fermes », encadré par la Chambre d’Agriculture, permettant d’échanger sur les pratiques et expériences de chacun toute l’année et notamment durant la période de croissance de la vigne et de traitement. Également des journées techniques et des actions de démonstration et de communication sont mises en place dans un but commun de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires.

Défendant depuis toujours son Appellation Gaillac, Brigitte eut l’honneur de recevoir la médaille du mérite agricole et appartient à la grande famille de la Dive Bouteille des vins de Gaillac puisqu’elle fût intronisée en 1993. Elle a également intégré l’association des Z’Elles Gaillacoises regroupant des vigneronnes et femmes œuvrant dans le vignoble. Chaque année, durant un week-end, sont organisées diverses festivités durant lesquelles des fonds sont récoltés afin de permettre la restauration d’un pigeonnier préalablement sélectionné. Il faut remonter quelques années en arrière, à l’époque où un seul engrais était autorisé pour fertiliser la vigne : la « colombine », en d’autres termes les déjections de pigeons, puissant fertilisant. Ces pigeonniers désormais vides, symboles du passé et de la tradition, ont plutôt tendance à être abandonnés et disparaissent petit à petit. Depuis 2016, la détermination de ces vigneronnes Z’Elles permet de maintenir sur pied les patrimoines architecturaux de leur vignoble