Notre histoire
Notre Histoire
Retrouvez l’histoire de notre domaine et ses dates clés.
1963
Nouveau départ en France
1963
En 1963, après avoir cultivé le célèbre vignoble algérien de Mascara, Albert et Bernadette Ribot, arrivent en France et s’installent dans le gaillacois, au nord du département du Tarn, sur le lieu-dit Le Mas d’Aurel à Donnazac. Ce corps de ferme situé à proximité de la route venant de Gaillac et menant à la cité médiévale de Cordes-sur-ciel était un atout pour créer un domaine viticole sur le site avec en particulier des terres propices à la culture de la vigne.…
Ainsi ils commencèrent à cultiver leurs 8 hectares de vignes sur la commune et entreprirent une restructuration des parcelles en implantant les cépages autochtones de l’Appellation d’Origine Contrôlée de Gaillac à savoir le Loin de l’œil et le Mauzac en blanc ou encore le Braucol et le Duras en rouge.
Les débuts sont rudes. Pas de tracteur, seulement un cheval de trait gris nommé Gamin pour le travail dans les vignes, d’ailleurs pas toujours coopératif et qu’il fallait régulièrement emmener au forgeron à Noailles à 4 km du domaine. Un retour en arrière pour Albert ayant connu en Algérie les premiers tracteurs… Il s’équipa donc rapidement d’un engin avec plus de chevaux sous le capot, un John Deere. Côté cave, il entreprit la construction de cuves en béton surélevées pour la vinification et s’équipa d’un pressoir horizontal en bois un peu bruyant pour lequel il était facile de suivre les cycles de pressurage la nuit lors des vendanges.
1968
Première mise en bouteille
1968
Bernadette et Albert avaient pour objectif de vendre leur production en bouteille sur le domaine.
Dans les débuts, un regroupement de vignerons du plateau cordais a permis la commercialisation des vins de chaque vigneron dans un kiosque tout en bois situé à l’entrée de Cordes-sur-Ciel sous une identité commune, la SICA de la bouteillerie du Cordais. …
En 1968, ils effectuent leur première mise en bouteille à la propriété et entreprennent la vente directe de la production en rouge, blanc sec et rosé sur le domaine sous leur propre identité.
La transformation du chai se fait progressivement à l’intérieur des bâtiments anciens avec adjonction de bâtiments nouveaux et installations techniques nouvelles afin de permettre d’améliorer la qualité et de pouvoir faciliter la vinification de la surface de vigne grandissante.
Ainsi, le premier Blanc Perlé du domaine, un vin blanc sec avec de fines bulles typique de l’AOP Gaillac et mis en bouteilles dans des flutes gaillacoises, a vu le jour dans les années 70, tout comme la Méthode Traditionnelle pour laquelle Albert associé avec d’autres vignerons de Gaillac a participé à la création de la CUMA des mousseux de l’Abbaye Saint Michel.
1992
Passation du domaine
1992
En 1992, Brigitte, la fille cadette de Bernadette et Albert reprend les rênes du domaine. Chose peu surprenante puisque dès son plus jeune âge elle était aux côtés de son père. Cet amour du métier de vigneron, cette passion de la vigne lui ont été inévitablement transmis.
La structure familiale s’agrandit avec un total de 36 ha de vignes, fruit de la fusion de 3 exploitations à savoir les 9 ha de son beau-frère Jacques situés à Virac, les 9 ha de son mari Jacques situés à Frausseilles ainsi que les 18 ha implantés à Donnazac ; tous situés dans l’Appellation d’Origine Protégée Gaillac.…
Ainsi un chai destiné à la réception de la vendange et à la vinification a été créé. Un bâtiment équipé en cuves inox thermorégulées permettant le contrôle des températures lors des vinifications en rouge, blanc et rosé ainsi que d’un pressoir pneumatique permettant une extraction plus lente et plus respectueuse des raisins. L’installation de Brigitte avec l’achat d’une parcelle sur la commune de Noailles plantée en Mauzac a permis de lancer la première cuvée en Blanc Doux du domaine.
Les 2 cuvées emblématiques du domaine à savoir la Cuvée Alexandra en Rouge et la Cuvée Clara en Blanc Doux voient le jour en références aux 2 premières petites-filles des créateurs du domaine.
2017
Une certification
éco-responsable
2017
En 2017, le domaine obtient la certification Haute Valeur Environnementale de niveau 3. Un label correspondant à la démarche globale engagée depuis des années sur le domaine à savoir un respect des bonnes pratiques environnementales pour un respect maximal de la nature.
2021
Agriculture biologique
2021
En 2021, le domaine s’engage dans une conversion de la totalité de l’exploitation agricole en Agriculture
Biologique. Cette démarche vivement incitée par Clara, la fille de Brigitte et Jacques Molinier, qui, à ce moment-là, étudie l’Œnologie à Montpellier et vient de terminer un stage de 6 mois dans un domaine pionnier de la biodynamie en Bourgogne dans les Hautes Cotes de Beaune.… Pour elle, le domaine n’a qu’un pas à faire pour atteindre l’objectif de la certification puisque le travail effectué depuis des années au Mas d’Aurel autant dans les vignes que dans le chai coïncide avec les exigences du cahier des charges de l’Agriculture Biologique.
2022
Préservation de la bio-diversité
2022
En 2022, dans la continuité des engagements environnementaux du domaine, 800m de haies champêtres ont été implantées autour de certaines parcelles pour garantir une meilleure biodiversité bénéfique à la faune et la flore. …Ainsi une sélection d’essences adaptées au sol et au climat du domaine a été effectuée par l’Association Arbres & Paysages Tarnais à savoir des chênes, frênes, pruniers, cerisiers, poiriers, noisetiers, cognassiers, érables, cornouillers sanguins, prunelliers, églantiers, lilas ou encore viornes lantanes.
2023
Prochaine passation du domaine
2023
En 2023, Clara, fille de Brigitte et Jacques Molinier vient reprendre les rênes de la structure familiale pour laquelle elle est très attachée. Après des études dans les parfums et les arômes ainsi que l’obtention d’un Master en Analyse Sensorielle, Clara décide de terminer son parcours par un Diplôme National d’œnologue qu’elle obtient en 2021.… Un bagage solide après avoir fait ses armes dans d’autres régions viticoles de France (Corse, Languedoc-Roussillon, Bourgogne) et également à l’étranger dans le vignoble Suisse.
Son attachement envers ce lieu-dit va même au-delà du domaine viticole et de ses vins puisque passionnée depuis son plus jeune âge par les chevaux, elle décide de créer son petit élevage familial dont les poulains portent l’affixe « du Mas d’Aurel »